La gestion de patrimoine pour les non-résidents
Fort de ses nombreux clients expatriés, le groupe VIA a acquis une solide expérience de la gestion de patrimoine pour les non-résidents.
Comme la valse des expatriés, cette gestion de patrimoine s’exprime en 3 temps
- Ce qu’il convient de faire avant de partir.
- Ce qu’il convient de faire sur place.
- Ce qu’il convient de faire avant de rentrer.
Avant de partir
Si préalablement à une expatriation, il y a de nombreuses choses à organiser, les dispositions patrimoniales sont sans aucun doute essentielles.
Voici quelques exemples :
• L’accès au crédit est plus difficiles une fois expatriés. Si possible, il faut prévoir de s’endetter avant de partir. Le crédit sera moins coûteux et l’apport nécessaire sera plus faible.
• Souscrire à des contrats de prévoyance (exemple : assurance décès invalidité), le choix sera beaucoup plus vaste.
Attention toutefois à informer votre assureur de votre départ à l’étranger, cela va avoir un impact sur les garanties et sur la prime.
• Ouvrir un contrat d’assurance vie et PEA en France avant de partir. Il sera probablement plus compliqué de les ouvrir après votre départ.
• Souvent les banques en ligne ferment les comptes des non-résidents, vérifier que ce n’est pas le cas de la vôtre …
• Faire un testament avant votre départ, et le faire enregistrer dans votre pays de destination.
Parfois on se retrouve dans des situations dramatiques en matière de succession quand on s’aperçoit que c’est la loi du pays de résidence qui s’applique, notamment en matière de protection des enfants mineurs.
• Informer les services fiscaux, la CAF et l’assurance maladie de votre départ.
De ce point de vue, tout doit être au clair avant votre départ, c’est indispensable si vous souhaitez souscrire CFE ou bénéficier du régime des impatriés à votre retour.
• Si vous vivez en concubinage, il est largement préférable de se marier avant de partir car il est souvent très compliqué d’identifier le régime matrimonial des époux quand ils se sont mariés hors de France.
… Et c’est aussi beaucoup plus aisé en termes de gestion des visas
“résidents”.
Sur place
Associés aux problématiques courantes de gestion de patrimoine, les français qui s’expatrient devront faire face à de nouvelles réflexions.
Le cadre général d’un départ à l’étranger, c’est un meilleur salaire (souvent on gagne l’équivalent en “brut chargé” de ce que l’on gagnait en net en France).
Mais … si vous partez vivre à l’étranger vous devrez assumer :
• Vos dépenses de santé & prévoyance ;
• L’éducation des enfants ;
• La cotisation individuelle à la retraite ;
• Vous n’aurez probablement plus de droits au chômage et ….
• … moins de fiscalité ;
• … c’est une tout autre organisation patrimoniale qui s’impose ;
C’est en fait gros budget mais qu’il convient de répartir de façon responsable…
… Et tout cela avec des critères d’investissements qui sont parfois différents de ce que l’on pourrait avoir en France.
Avant de rentrer
Le maître mot est : rentrer avec ses actifs financiers et ne pas les laisser derrière soi …
Il est parfois tentant de laisser ses actifs financiers dans le pays où ils ont été investis …
… Par souci de répartition du risque.
… Pour des raisons fiscales.
C’est souvent une erreur qui peut, elle aussi avoir des effets très pénalisants …
… Notamment une obligation de démontrer la provenance des fonds avec un niveau de détail bien supérieur à celui que l’expatrié aurait eu à subir « en rentrant avec ses sous ».
Pensez aussi que si l’immobilier en France est compliqué à gérer depuis l’étranger, il en est probablement de même pour l’étranger que vous pourriez avoir conservé à l’étranger après votre retour en France.
Attention aussi à la devise de référence de vos actifs :
Avec des avoirs dans une autre devise que l’euro nous fait évidemment courir un risque de dévaluation des rendements de ces actifs …
… On arrive souvent à la conclusion que l’essentiel des actifs doivent être libellés dans la devise de référence du pays de retraite …